NUMERO 8152 LUNDI 4 juillet 2011 150 FCFA Education Nationale Plus de 65.000 candidats affrontent les épreuves écrites ce matin P.2 Retour, samedi dernier, du Président de la République, Chef de l Etat, SEM Issoufou Mahamadou, de Malabo (Guinée Equatoriale) Round up complet des points à l ordre du jour du Sommet de l Union Africaine Le Président de la République, Chef de l Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, samedi matin, venant de Malabo en Guinée Equatoriale où il a pris part au 17 ème Sommet des Chefs d Etat et gouvernement de l Union Africaine qui s est du 30 juin au 1 er juillet 2011. A sa descente d avion à l aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Président de la République a été accueilli par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini. Il a ensuite été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement, et plusieurs personnalités civiles et militaires. Dans le salon d honneur de l aéroport de Niamey, le Chef de l Etat a fait une importante déclaration dans laquelle il a fait un round-up complet des différents points inscrits à l ordre du jour du Sommet ainsi que les décisions prises. Le Président Mahamadou Issoufou, s est aussi beaucoup appesanti sur la situation en Libye et surtout ses conséquences au plan économique, sociale et sécuritaire pour le Niger. Pour le Président Issoufou Mahamadou, les questions les plus importantes débattues au cours de ce 17 ème Sommet, se résument à deux: la première porte sur le thème de la Conférence, thème relatif à l autonomisation des jeunes en Afrique, et la 2 ème question importante, est celle relative à la crise libyenne. Par rapport à la première question relative au thème du Sommet, SEM. Issoufou Mahamadou, a indiqué que «les Chefs d Etat ont noté que la jeunesse africaine représente 62% de la population de l Afrique. 62% des Africains ont moins de 35 ans, les Chefs d Etat ont noté également que les jeunes sont confrontés au problème de pauvreté, nous avons 71% de notre jeunesse qui vit en dessous du seuil de pauvreté c'est-à-dire avec moins de deux dollars par jour. Les Chefs de l Etat ont cependant attesté que la jeunesse, loin d être une menace, est plutôt une chance pour l Afrique. Mais pour que cette jeunesse soit une chance de manière effective pour l Afrique, il faut la nourrir, il faut l éduquer, il faut la former, il faut la soigner, il faut lui créer des emplois, il faut la loger etc.» Pour y arriver ont dit les Chefs d Etat du continent, il y a une seule solution: c est de créer les conditions de la relance, il faut que la paix et la sécurité en Afrique soient une donnée permanente ; que les institutions démocratiques et républicaines se stabilisent ; davantage d intégration, que l Afrique cesse d être un simple réservoir de matières premières, que nos matières premières puissent être transformées sur place ; et aussi, il faut enfin mettre fin à l échange inégal pour que nos matières premières soient davantage valorisées. Par rapport à la 2 ème sujet d importance débattu à la rencontre de Malabo, et qui porte sur la crise libyenne, le Président de la République a rappelé que un comité ad hoc de haut niveau, composé de cinq (5) Chefs d Etat avait été mis en place pour aller proposer la feuille de route de l Union Africaine aux deux parties libyennes en conflit. Aussi, les Chefs d Etat présents à Malabo, ont écouté le rapport de ce comité ad hoc qui a fait des propositions. Il est d abord clairement apparu dans ce rapport qu il n y a pas de solution militaire à la crise libyenne ; que cette crise ne peut avoir qu une solution politique. Et pour se faire indique-t-on, le comité a proposé sa vision de la solution politique en Libye : «il s agit premièrement d établir un cessez le feu, ensuite d engager un dialogue entre les différentes parties en vue d une transition en Libye, et les propositions faites sur la durée de la transition, sur les attributions des organes de la transition, transition au cours de laquelle, le peuple libyen doit élire librement ses dirigeants.» Le Président de la République a aussi rappelé que toujours en rapport avec cette crise libyenne, les Chefs d Etat se sont prononcés sur le mandat d arrêt international qui a été lancé par la Cour pénale internationale contre certains dirigeants libyens. La Conférence des Chefs d Etat a demandé à l ensemble des pays Africains de ne pas mettre en œuvre ce mandat lancé par la cour pénale internationale ; mais la conférence est même allée au-delà en demandant le retrait pur et simple de ce mandat qui est lancé contre certaines autorités libyennes. A la question de savoir quelles peuvent être les conséquences de la crise libyenne pour le Niger, le Président Issoufou Mahamadou a répondu que déjà au Sommet de Malabo il a clairement expliqué à ses pairs Chefs d Etat du continent sur ce que le conflit libyen Le Chef de l Etat à sa descente d avion écoutant l hymne national en compagnie du Premier ministre fait endurer à son pays. Selon SEM. Issoufou Mahamadou, les conséquences de la crise libyenne sur le Niger sont sécuritaires, économiques, et sociales. Au plan sécuritaire précise le Chef de l Etat, la situation en Libye a amplifié les menaces qui pèsent sur le Niger, c est l exemple de l accrochage qui a eu lieu le 12 juin dernier entre les éléments des Forces de Défense et de Sécurité du Niger, et des trafiquants d armes en provenance de la Libye, accrochage au cours duquel a été saisi une quantité importante d explosifs. Sur les conséquences au plan économique, le Président de la République a déclaré «que aujourd hui, les échanges entre le Niger et la Libye sont suspendus, le Niger n exporte plus en direction de la Libye, et n importe rien à partir du territoire libyen. Cela a des incidences importantes sur les recettes fiscales de l Etat. Ensuite vous savez comme nous avons un grand projet de réalisation d une route longue de 1100 km à partir de la frontière libyenne jusqu à Agadez, ce projet est totalement arrêté.» Enfin a indiqué le Chef de l Etat, «il y a des conséquences sociales de la crise libyenne sur notre pays dans la mesure où beaucoup de migrants ont été obligés de revenir au pays. Nous estimons à plus de 211 000 nigériens qui sont revenus de Libye suite à cette crise, et vous savez l importance de revenus que ces nigériens envoient à leurs parents restés au pays.» En tout cas devait insister le Président Issoufou Mahamadou, «la crise libyenne à des effets catastrophiques sur la situation au Niger. Et c est pour cela au niveau du Sommet, dans toutes les interventions, j ai insisté sur la nécessité de trouver une issue rapide à cette crise, une solution politique négociée, et c est dans ce sens justement que le Sommet a pris des décisions et a renouvelé le mandat du comité ad hoc de haut niveau pour qu il poursuive la recherche d une solution négocié entre les différentes parties en Libye». En conclusion, par rapport aux travaux de ce 17 ème Sommet de l Union Africaine, SEM. Issoufou Mahamadou a dit qu il revient globalement satisfait de son déplacement. Il a du reste profité de cette occasion que lui a donnée la presse nationale pour dire qu il remercie tous les Chefs d Etat et des délégations pour avoir soutenu le Niger pendant la crise politique qu il a connue, et pendant la période de transition qui s est déroulée au Niger à partir de 18 février 2010. «Je voudrais, a-t-il indiqué, renouveler mes remerciements aux Chefs d Etat et des délégations qui m ont fait l honneur de me désigner comme leur porte-parole.» Rappelons que le Chef de l Etat était accompagné dans ce déplacement de la Première Dame, Madame Aïssata Issoufou, du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l Intégration Africaine et des Nigériens à l extérieur, M. Bazoum Mohamed, du ministre de l Hydraulique et de l Environnement, M. Issoufou Issaka, du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, M. Kounou Hassane, du Directeur de cabinet du Président de la République, M. Hassoumi Massaoudou et de l ambassadeur du Niger en Ethiopie, Représentant permanent du Niger auprès de l Union Africaine, Madame Diamballa Maïmouna. Issaka Saïdou Ado Youssouf/ONEP
2 NATION Message de la ministre de l Education Nationale et de la Promotion des Langues Nationales à la veille des examens du Brevet d Etudes du Premier Cycle Plus de 65.000 candidats affrontent les épreuves écrites ce matin Après une année scolaire bien remplie et qui s est déroulée sans perturbation majeure, le grand jour, jour de vérité a sonné pour les élèves de collège d enseignement général CEG et ceux des collèges franco-arabes de notre pays. En effet les candidats entrent en classe, ce lundi 4 juillet 2011, pour affronter les épreuves d examens pour l obtention de diplôme de Brevet d Etudes du Premier Cycle (BEPC) qui sanctionne quatre longues années d études au collège. A cette occasion, la ministre de l Education Nationale et de la Promotion des Langues Nationales, Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim, a prononcé, samedi dernier, un message dans lequel elle a invité les présidents des centres, les présidents des jurys, les surveillants et les correcteurs à observer le strict respect des règles d éthique et de déontologie pour assurer la crédibilité des examens. Dans son message, la ministre de l Education Nationale et de la Promotion des Langues Nationales, Mme Ali Mariama Elh Ibrahim, a d abord précisé que cette année, ils sont au total 66528 candidats, dont 29635 filles et 4733 candidats du franco-arabe, partis à la conquête du précieux parchemin qui, une fois obtenu, leur permettra de poursuivre les études dans l enseignement général au lycée ou dans l enseignement professionnel dans les instituts et autres centres de formation. En procédant à l ouverture des travaux, Mme Maikibi Kadidiatou Dandobi, a indiqué que son département ministériel a enclenché un processus d'élaboration d'un Plan Stratégique qui fédérera l'ensemble de ces Politiques sectorielles. A terme, ce processus, «nous permettra de disposer d'un cadre harmonisé de référence pour le pilotage des activités du Ministère», a-t-elle indiqué. Aussi, la ministre en charge de la Promotion de la Femme a-t-elle demandé aux partenaires de poursuivre leurs efforts pour accompagner davantage le gouvernement dans l'atteinte des résultats attendus. Il faut par ailleurs signaler que cette rencontre donne l'opportunité à l'ensemble des Partenaires Techniques et Financiers qui interviennent dans le département ministériel de faire le tour d horizon des actions engagées et à entreprendre, aussi bien dans les domaines de la Promotion de la Femme, du Genre et de l'enfance que dans ceux de la Population, et de la Protection Sociale. Elle favorisera la circulation de l'information ainsi que l'échange. C est ainsi que, le chef de file des Partenaires Techniques, M. Rafaël Garcia, a fait une brève présentation du cadre de concertation Genre et Enfance. Après son intervention, chacun des participants a apporté des éclaircissements pour expliquer en quoi consiste son appui au Ministère de la Population, de la Promotion de la Femme et de la protection de l'enfant. La ministre Mme Ali Mariama Elh Ibrahim a ensuite souligné l importance qu accordent les autorités de notre pays à l éducation et les efforts déployés pour sa qualité à tous les niveaux. Mme Ali Mariama a rendu hommage au personnel d encadrement et aux enseignantes et enseignants pour le sens de responsabilité et le sacrifice dont les ont fait montre tout au long de l année et salué les partenaires sociaux du sous secteur qui ont également permis d avoir une année scolaire qui s est déroulée dans un climat apaisé. Parlant des préparatifs des examens, la ministre a assuré que l Etat et tous Après le tour de table, la ministre a annoncé que son département ministériel va très bientôt mettre en place un plan de stratégie de développement les acteurs de la chaîne de l organisation ont pris les dispositions nécessaires pour en garantir la réussite et le bon déroulement. C st pourquoi elle appelé au sens de responsabilité des uns et des autres «il appartient à présent, aux présidents des centres, aux présidents des jurys, aux surveillants et aux correcteurs d observer le strict respect des règles d éthique et de déontologie pour assurer la crédibilité des examens» souligné la ministre. Quant aux candidats, Mme Ali Mariama leur a demandé d affronter les épreuves avec courage et détermination en ne comptant que sur leurs talents propres «plutôt que céder à la tentation de la facilité que constitue la fraude». Tout en souhaitant bonne chance aux candidats la ministre de l Education Nationale et de la Promotion des Langues nationales, a averti que toutes les dispositions sont prises pour prévenir et sanctionner tout manquement conformément aux textes en vigueur. Zabeirou Moussa Réunion du cadre de concertation Genre et Enfance Réflexions sur la mise en œuvre du plan stratégique de développement social et humanitaire La ministre en charge de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'enfant, Mme Maikibi Kadidiatou Dandobi a présidé, jeudi dernier, la réunion du cadre de concertation Genre et Enfance. Cette rencontre s est déroulée en présence de l Ambassadeur du Royaume d Espagne au Niger, SEM. Soledad Fuentes, Chef de file du Système des Nations Unies, des chefs de Coopération bi et multilatérales, des chargés des Programmes, des Chefs de file des ONG Nationales et Internationales et des Cadres Centraux du Ministère. L objectif est de prendre contact avec les partenaires et de discuter sur la mise en œuvre du plan stratégique de développement social et humanitaire. La ministre de la Fonction Publique et du Travail, Mme Sabo Fatouma Zara Boubacar, a rencontré, vendredi dernier dans la salle de réunion de l immeuble CNSS, l ensemble du personnel de son département ministériel. Cette rencontre de prise de contact a permis à la ministre Sabo Fatouma, de s enquérir des conditions de travail des agents, avant de les exhorter à l ardeur au travail. En prenant la parole au cours de la rencontre avec les personnels de son département ministériel, la ministre de la Fonction Publique et de Travail, Mme Sabo Fatouma Zara Boubacar, a rappelé que le Président de la République, Chef de l Etat, Son excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a souligné dans son discours d investiture que le Niger doit disposer d une administration publique capable d assurer efficacement le processus de son développement économique et social. C est ainsi que la ministre a sollicité l engagement de tous pour que ce défi soit relevé, et elle attend aussi dans l exécution des actes quotidiens, le respect des principes notamment celui de la hiérarchie, la discipline et la cohésion ; la ponctualité et l assiduité, le travail d équipe et la franche collaboration, la capacité d anticipation, le respect du bien public, etc. Elle a aussi ajouté que la conduite des importants dossiers confiés au ministère par les Hautes autorités, ne doit pas leur faire perdre de vue la nécessité de poursuivre les autres actions visant à assurer les tâches relatives à la carrière des agents de l Etat. «L administration est tenue d offrir au public un service de qualité, du reste ceci constitue un droit légitime partout reconnu aux usagers du service public, et il faut donc le respecter scrupuleusement», a-t-elle précisé. Elle a par la suite exprimé la mise à la disposition des personnels d un minimum de moyens pour créer les conditions d une bonne exécution des missions qui leur ont été assignées. «Nous nous emploierons à apporter, dans la mesure du possible, les réponses nécessaires à cet effet», a dit Mme Sabo Fatouma Zara Boubacar. Auparavant, le Secrétaire Général du Ministère de la Fonction Publique et du Travail, M. Mamane Magagi Hamidou, a indiqué que le ministre en charge de la fonction publique a pour missions, entre autres, la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques nationales en matière de gestion des ressources humaines de l Etat et la Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim La ministre de la Fonction Publique et du Travail rencontre le personnel de son ministère Mener à bien les missions du ministère La ministre (au centre) présidant la rencontre modernisation de l administration en rapport avec les ministères et/ou les responsables des institutions concernées, en vue de la mise en œuvre de l action gouvernementale ; l administration du travail conformément aux principes de l OIT. Il a aussi expliqué le cas des bénévoles qui accompagnent le ministère dans ses différentes missions depuis plus de huit (8) ans, sans aucun appui. Par la suite, la ministre a passé la parole au personnel afin qu il exprime ses doléances, qui permettront sans nul doute à améliorer les conditions de travail dudit ministère. Ainsi des inquiétudes ont été évoquées relatives à l insuffisance du personnel, alors même que des stagiaires qui sont là en train de travailler depuis des années au sein du ministère, n ont pu être recrutés. Il y a aussi le manque de matériel de travail, etc. Par rapport aux différents problèmes évoqués, la ministre de la Fonction Publique a apporté des précisions. A titre indicatif, sur la question concernant les bénévoles et des stagiaires, elle a demandé aux directeurs généraux, et centraux ainsi que les chefs de services de voir, dans la mesure des possibilités, de les recruter en fonction des besoins et des compétences exprimées. Laouali Souleymane DR Une vue des participants à la rencontre Kader Amadou/ONEP social et humanitaire dont les études seront réalisées par un consultant international appuyé par des locaux. En guise de rappel, lors la présentation de sa Déclaration de la politique générale, le Premier ministre a assuré, en ce qui concerne le domaine de la promotion de la femme et du genre, que le gouvernement va entreprendre des actions fortes en vue d'instaurer un environnement institutionnel, socioculturel, juridique et économique favorable à la réalisation de l'équité et de l'égalité de genre au Niger. Il a également insisté sur l engagement du gouvernement d œuvrer en faveur de la promotion des droits humains et la lutte contre les violences faites aux femmes, mais aussi à assurer l'intégration effective du genre en tant que variable dans toutes les études et recherches sur les conditions socioéconomiques des populations. Selon toujours les termes de la DPG, le gouvernement va renforcer les capacités des femmes en matière de leadership et leur participation aux instances de prise de décisions à tous les niveaux ainsi de renforcer leurs capacités économiques à travers le développement de la micro finance, de l'entreprenariat féminin et l'installation d'équipements collectifs pour alléger les tâches domestiques. Il faut enfin noter que tous les domaines d intervention du Ministère seront pris en compte dans ce plan stratégique de développement social et humanitaire sans nul doute avec l appui des partenaires techniques et financiers. Seini Seydou Zakaria Elh. Zakari A. Gado/ONEP
NATION 3 Fin de la 17 ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d Etat et de gouvernement de l Union Africaine à Malabo (Guinée Equatoriale) D importantes résolutions et recommandations issues du Sommet Les travaux de la 17 eme session ordinaire de la Conférence des Chefs d Etat et de gouvernement de l Union Africaine ont pris fin, vendredi dernier à Malabo dans la capitale de la Guinée Equatoriale. Pendant deux jours, une cinquantaine (50) de dirigeants africains ont débattu de plusieurs sujets qui préoccupent aujourd hui le continent au plan économique, social et sécuritaire. La rencontre a été sanctionnée par des résolutions et des recommandations ainsi qu une déclaration dite de Malabo et une motion de remerciements qui a été lue par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. Dans la motion de remerciements, le Président Issoufou Mahamadou a adressé, au nom de tous les Chefs d Etat et de gouvernement ainsi que des Chefs de délégation, ses sincères remerciements et sa profonde gratitude au gouvernement et au peuple équato-guinéens, au Président Obiang Nguema Mbassogo pour l accueil authentiquement africain qui leur a été réservé, et l hospitalité généreuse dont ils ont été l objet. Il a également, au nom des autres Chefs d Etat, félicité et remercié le Président de la Commission de l Union Africaine et le personnel de sa structure pour le travail qu ils ont accompli pour la bonne réussite du Sommet. En procédant à la clôture des travaux du Sommet, le Président en exercice de l UA, SEM. Obiang Nguema Mbassogo, a réaffirmé l importance du thème débattu sur la jeunesse et la nécessité de les appuyer. Il a aussi parlé de la Libye où il pense que la guerre lui a été imposée. Il a affirmé que l UA reconnaît les justes revendications du peuple libyen et qu elle va lutter pour qu il ait une seule Libye. Le Président Nguema est ensuite revenu sur la coopération diversifiée qu entretient aujourd hui l Afrique pour indiquer qu il est important de choisir la meilleure coopération qui demeure pour lui, la coopération sud-sud dans le contexte africain. Cela devrait, selon lui, favoriser le développement de l Afrique. En faisant ensuite le point de leurs travaux, SEM. Issoufou Mahamadou, a indiqué que les grands thèmes de leurs débats ont porté sur les jeunes et la Libye. S agissant du premier point relatif au thème du Sommet, il a précisé que les jeunes représentants la majorité de la population africaine avec un taux de 52%. Ils doivent donc, selon le Chef de l Etat faire l objet d une attention particulière de la part de tous les Chefs d Etat "surtout qu il a été noté que 71% de ces jeunes vivent en dessous du seuil de pauvreté". C est pourquoi, a-t-il ajouté, le Sommet des Chefs d Etat a lancé un appel sur la nécessité de mettre d abord l accent sur l éducation, la formation professionnelle et technique et sur la création d emploi pour que l avenir des jeunes africains que certains considèrent comme un problème, soit au contraire une chance pour l Afrique. En ce qui concerne la situation en Libye, SEM. Issoufou Mahamadou a indiqué que les Chefs d Etat ont adopté les propositions faites par le comité ad hoc de haut niveau composé de 5 Chefs d Etat et qui est chargé de proposer la feuille de route de l Union Africaine au Colonel Kadhafi et au CNT. "Le comité a fait de nouvelles propositions qui ont été adoptées et le sommet a confié à ce comité la poursuite de la recherche d une solution négociée à la crise libyenne, puisque tous les Chefs d Etat sont convenus que cette crise libyenne n a pas de solutions militaires", a-t-il expliqué. Il faut donc, a ajouté le Chef de l Etat, aller vers des solutions politiques et le sommet a proposé les grandes lignes de ce qui doit être la solution politique qui doit d abord passer par un cessezle-feu, l engagement du dialogue entre les deux parties, la mise en place d une transition avec les textes fondamentaux qui doivent régir la transition avec la désignation des responsables des organes de la transition. Il faut souligner que, peu avant son départ de Malabo, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a signé le Livre d or de l Union Africaine. Le prochain sommet de cette institution se tiendra en janvier 2012 à Addis Abeba et portera sur le renouvellement des instances de l Union. Auparavant, le jeudi dans la soirée, le thème central de la conférence intitulé : ''accélérer l'autonomisation des jeunes a fait l'objet d'un important débat au centre des conférences de Sipopo. A l occasion de ce débat, le Président de la République, Chef de l'etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a fait une intervention dans laquelle il a largement présenté les actions qu'il compte entreprendre en faveur de la jeunesse en matière d'emploi dans notre pays et les voies et moyens qu'il estime être les meilleurs pour inciter la croissance économique du Niger et de 37 ème Session de l'assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) en République Démocratique du Congo Le président de l'assemblée nationale participe aux travaux Le président de l'assemblée nationale, SEM. Hama Amadou a quitté Niamey pour la République Démocratique du Congo où il prendra part aux travaux de la 37 ème Session de l'assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) du 04 au 08 juillet 2011, sous le thème : «Paix, Démocratie et Elections» Son Excellence Hama Amadou est accompagné dans ce déplacement de : M. Bakary Seydou, député ; Mme Assamaou Garba, députée ; Mme Barka Gaïchatou Mamane, députée ; Mr Issa Kanga, Secrétaire Général ; Mr Laouali Ibrahim, Conseiller Technique à l'assemblée nationale. Le Président de la République a réitéré l un des objectifs de sa politique 50.000 emplois par an bien d'autres pays africains en général. Ainsi, le Chef de l'etat a d'abord salué la pertinence du thème. Il a ensuite précisé que si en Afrique, les jeunes représentent 62 % de la population, au Niger, les moins de 35 ans sont estimés à 84 % de la population. Il a relevé un certain nombre de défis liés à cette situation précisément dans le domaine de la santé, l'éducation, la formation et l'alimentation. Le Chef de l'etat a ajouté que face à des défis, il faut relancer l'économie en investissant dans les secteurs porteurs de cette croissance. Après avoir énuméré ces secteurs qui sont selon lui l'agriculture, l'éducation, la santé, la formation professionnelle, la recherche, les infrastructures, l'emploi, le Chef de l'etat a annoncé les décisions importantes prises dans notre pays dans ce cadre. C'est ainsi que, "15% de nos ressources seront investis dans l'agriculture, 25 % dans l'éducation avec l'école gratuite jusqu'à l'âge de 16 ans". S'agissant de l'emploi, il a réaffirmé que l'objectif est de créer 50.000 emplois chaque année soit 250.000 emplois pour cinq ans. Pour ces investissements, notre pays a besoin de 12 milliards de FCFA. En plus du volet financier important pour tous les pays dans la concrétisation des actions entreprises en faveur des jeunes et pour le développement durable, SEM. Issoufou Mahamadou a indiqué à Malabo, "qu'il faut que la paix et la sécurité soient assurées dans tous les pays africains ainsi que la bonne gouvernance". Il a par ailleurs évoqué l'état du commerce international qu'il juge "injuste et inégal", avant d'insister sur l'importance d'une meilleure transformation de nos ressources et de l'intérêt qu'il y a d'assurer l'intégration. D'autres Chefs La Première Dame, Mme Issoufou Aïssata, qui a effectué le déplacement de Malabo, a mené plusieurs activités dans la capitale équatoguinéenne. C est ainsi que, jeudi dernier, dès la fin de la cérémonie d ouverture du sommet, elle a eu un déjeuner avec les Premières Dames des autres pays à l Hôtel 3 d Agosto où un spectacle a été également organisé. Mme Issoufou Aïssata a ensuite participé à la rencontre des Premières Dames consacrée à l élection de la nouvelle présidente du comité de lutte DR d'etat ont également pris la parole pour donner leur vision de l intégration les jeunes dans le développement durable tout en évoquant l'expérience de leur pays en la matière, mais surtout pour donner de sages conseils aux jeunes par le biais de leurs différents représentants. Ces derniers, à travers souvent des interventions musclées, n'ont pas caché aux Chefs d'etat qu'ils maîtrisent aujourd'hui presque tous les domaines, surtout les nouvelles technologies et qu'ils n'hésiteront pas à s'occuper du politique, si le politique ne s'occupe pas d'eux ". En rappelant toujours ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte; les jeunes qui évoluent dans la vie associative dans tous les pays et dans le volontariat ont demandé et obtenu un siège pour leur union, exigé une représentation dans chaque pays africain et demandé avec instance que prés de 5% des ressources leur soient alloués pour leur fonctionnement. En se référant presque toujours au printemps arabe, ils semblent dire qu'ils peuvent et ont trouvé eux-mêmes le chemin de leur intégration. Toutefois, ils remercient les Chefs d'etat pour les avoir écoutés au cours de cette importante rencontre à laquelle ont pris part des partenaires de l'ua. Et c'est dans le cadre de l'intégration des jeunes que sont intervenus des institutions comme l'onu à travers le vice secrétaire général, "UNFPA représenté par son directeur exécutif, la fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF) et la vice-présidente Afrique de la banque mondiale. Des interventions qui ont certainement donné beaucoup de réconforts aux jeunes qui en réalité ne manquent pas de soutien même parmi les Chefs d'etat. Le débat est si intéressant que les échanges prévus pour une durée de 1 heure 30 se sont étendus sur 3 heures d horloge. En effet, au lieu de deux Chefs d'etat, plus de vingt d entre eux ont pris la parole au cours de la rencontre. LE PRÉSIDENT ISSOUFOU MAHAMADOU RENCONTRE PLUSIEURS PERSONNALITÉS En marge des travaux de ce 17 ème Sommet, le Chef de l'etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a eu des rencontres avec plusieurs personnalités. Ainsi, vendredi dernier, dans la matinée, le Chef de l Etat s est entretenu avec le Président de la République du Bénin, SEM. Boni Yayi. Au terme de l entretien, SEM. Issoufou Mahamadou a d abord indiqué que le Niger et le Bénin sont deux pays voisins et frères, avant de préciser que leurs entretiens ont porté sur que la coopération bilatérale. «Comme vous savez, le Bénin et le Niger font partie des mêmes organisations sousrégionales, en l occurrence l UEMOA et la CEDEAO. Nous avons beaucoup échangé sur l intégration et sur les conditions qu il faut pour créer et accélérer la croissance économique au niveau de nos deux pays. Et naturellement, nous avons évoqué tous les secteurs qui sont porteurs de croissance, de compétitivité, de productivité, notamment le secteur des infrastructures. Nous avons le chemin de fer qui nous est commun et qui est géré par une organisation commune Bénin-Niger (OCBN). Nous avons convenu avec le Président qu il va falloir reconstituer ce secteur afin que ce chemin de fer soit rénové, non seulement entre Cotonou et Parakou, mais, on envisage également la prolongation de cette ligne de chemin de fer jusqu à Niamey et éventuellement jusqu au lieu de production des produits miniers, notamment l uranium", a souligné le Chef de l Etat. Le Président Issoufou Mahamadou a enfin confié qu il a été convenu qu il se rende à Cotonou en vue d approfondir les échanges par rapport à toutes ces questions évoquées. Auparavant, jeudi soir, le Président Issoufou Mahamadou s'est entretenu avec l'ambassadeur Johnnie Carson, Secrétaire adjoint au bureau du département d'etat, chargé des affaires africaines. Puis avec une délégation soudanaise. I. Fatouma, envoyée spéciale La Première Dame, Mme Issoufou Aïssata, élue représentante de l OPDAS pour l Afrique de l Ouest Mme Issoufou Aissata Archives ONEP/ contre le sida et la mortalité maternelle et infantile (OPDAS). A l issue de cette réunion, la Première Dame de la Namibie a été élue présidente dudit comité. Elle est secondée par la Première Dame du Tchad. En outre le comité a été subdivisé en quatre zones et il a été procédé à la nomination de deux représentantes par zone géographique. C est ainsi que Mme Issoufou Aïssata a été élue comme une des représentantes de l Afrique de l Ouest de l OPDAS.
Dans la région de Maradi, ce sont les communes 2 de la communauté urbaine de Maradi, la commune urbaine d Aguié, les communes rurales de Gadabeji, Bermo, qui sont concernées par les élections municipales partielles du 2 juillet 2011. La Vice-présidente de la CENI, Me Aissata Zada, et le Gouverneur de la région de Maradi, M. Sidi Mohamed, se sont déplacés dans la matinée de samedi au niveau de certains bureaux de vote de la commune 2 de Maradi et de la commune urbaine d Aguié pour s enquérir du déroulement du vote. Dans les bureaux de vote logés dans l enceinte de l école Dan Goulbi et Medersa où la délégation s est rendue, les électeurs, en majorité des femmes, avaient commencé à voter. Mais en ce NATION Elections municipales partielles 2011 dans la région de Maradi 52 sièges de conseillers municipaux à pourvoir dans quatre communes Les électeurs de certaines communes des régions de Maradi, Zinder Diffa, et Tillabéri concernées par les élections municipales partielles ont été appelés aux urnes, samedi dernier, pour élire leurs conseillers municipaux. Pour l organisation de ces élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a installé son quartier général à la Communauté urbaine de Maradi. Après la clôture des bureaux de vote, la CENI a entamé, dès samedi soir, la phase de collecte et de traitement des résultats issus du vote au niveau des différentes communes concernées. Hier, ces opérations se sont poursuivies avec la publication des résultats de la commune 2 de Maradi et d autres localités. Initialement prévu pour démarrer ses activités depuis le 1er janvier 2007, le centre de radiothérapie, n est jusque là pas achevé pour des problèmes financiers et techniques. Le projet de construction de ce centre de radiothérapie a été voulu par le gouvernement avec l appui de l Agence Internationale de l Energie Atomique (AIEA) afin de réduire les coûts concernant les évacuations des patients cancéreux. La première phase qui est presque finie et qui est estimée à 816 millions, va abriter l administration et la chimiothérapie du jour. Actuellement, c est la 2 ème partie des travaux qui est bloquée. Le montant pour cette partie s élève à un (1) milliard 146 millions. Elle concerne les salles de traitement communément appelées le bunker pour ne pas laisser échapper les radiations, et dont les murs font 2,40 mètres d épaisseur et les salles de traitement basse énergie dont l épaisseur est de 0,80 mètre. Le ministre a débuté sa visite par les salles dites des longues hospitalisation, les salles d hospitalisation sécurisée ; le département de malade couché et l administration qui comprend : les bureaux des médecins, les salles de consultations, les laboratoires d analyse médicale et la pharmacie. Le ministre a visité de fond en comble les locaux du centre, pour s enquérir des difficultés auxquelles ce vaste chantier d envergure international fait face. A tous les niveaux, le ministre Soumana Sanda a reçu d amples explications sur les réalisations qui sont entrain d être faites. Après ces visites, le ministre a tenu une réunion de travail pour, non seulement échanger avec les responsables du projet, les techniciens et les cadres du Ministère sur les difficultés rencontrées, mais aussi réfléchir ensemble et faire des propositions concrètes afin que les travaux puissent enfin reprendre. Cet établissement de référence une fois con- Des électeurs en file dans un bureau de vote début de matinée l affluence était encore faible. Le problème signalé était relatif à l insuffisance de l encre indélébile. Une solution a été rapidement trouvée. Pour ce qui est de la commune 2 de Maradi, ce sont 17.859 struit, jouera un rôle capital dans la préservation de la santé des populations. C est pourquoi a dit le ministre de la santé «Il faut que nous soyons suffisamment informés de tout, tout ce qui entrave le déroulement normal des travaux de cet ambitieux projet, il faut que le ministère soit parfaitement au courant de tout ce qui se passe pour qu enfin des solutions appropriées puissent être trouvées», a dit en substance le ministre Soumana Sanda. C est pour en savoir un peu plus, a précisé le ministre, que nous avions effectué ce déplacement, il faut que chacun de nous ici, surtout les techniciens, s expriment clairement et librement, pour qu ensemble nous aboutissons à un résultat concret», a-t-il insisté. Les techniciens chargés de conduire la réalisation de l ouvrage, chacun dans sa sphère de responsabilité et ou sa compétence, se sont longuement appesantis sur les vrais motifs qui bloquent le redémarrage des travaux. Ils s articulent surtout autour des matériaux tels que les carrières, le sable, les graviers, les adjuvants et l espace adéquat pour le ravitaillement nécessaire à la construction de l ouvrage. S agissant de l occupation du site, le ministre a d ores et déjà pris les dispositions pour que les vendeurs de véhicules qui occupent l endroit déguerpissent. «On est entrain de tout mettre en œuvre selon Mohamed Abdoulaye Diallo, le conducteur des travaux, pour le redémarrage des travaux.il nous faut impérativement 300 tonnes de ciment, 175 voyages de sable de qualité, 85 voyages de graviers pour débuter les travaux car le travail de l ouvrage, une fois démarré, ne doit plus s arrêter», a en outre précisé le conducteur des travaux. La délégation ministérielle s est par la suite rendue au Centre de traitement ambulatoire de Niamey (CTA). C est un centre qui a vu le jour le 23 janvier 2004 et qui a pour objectif principal de contribuer à la réduction de la propagation du VIH/SIDA au Niger, en assurant la prise en charge médicale et psychosociale des personnes vivant avec le VIH/Sida et aussi la promotion des activités de prévention électeurs qui sont inscrits dans 37 bureaux de vote. Six partis politiques sont en lice dans la conquête des six sièges à pourvoir pour ces élections. La délégation a ensuite visité les bureaux de vote de Dan Keri, et de soins dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida. Au CTA le ministre a visité la salle de soins ou hôpital de jour, la pharmacie, le service médical, le service psychosocial et le magasin de stockage de vivres. La délégation a Archives ONEP 5 Kanguiwa, Tawalala, Limanchi, Sabon Gari de la commune urbaine d Aguié. Dans cette commune il y a 54.181 électeurs inscrits dans 166 bureaux de vote. Le nombre de sièges de conseillers à pourvoir est de24. Les partis en compétition sont au nombre de 11. Là aussi, le vote se déroulait sans entrave. Mais comme dans les autres bureaux l affluence des électeurs était encore faible dans la matinée. Les électeurs étaient dans les champs, expliquent les personnes trouvées sur place, qui prévoient une plus grande affluence dans l après midi. Dans les deux autres communes de la région, celles de Gadabéji et Bermo où s est rendu le président de la CENI, M Abdouramane Ghousmane, tout a également été mis en œuvre pour un bon déroulement du scrutin. Pour l ensemble des quatre communes de la région de Maradi, concernées par les élections municipales partielles de juillet 2011, il y a 52 sièges de conseillers municipaux à pourvoir. Souley Moutari Onep, Maradi Visite du ministre de la Santé Publique sur le site de construction du Centre de radiothérapie et au centre du traitement ambulatoire Réflexions sur les voies et moyens de relancer les travaux de construction du centre Le ministre de la Santé Publique, M. Soumana Sanda, poursuit la série des visites qu il a entamées dans les services et institutions relevant de son département ministériel. C est ainsi que, vendredi dernier, il a effectué une visite au Centre de radiothérapie puis au Centre de traitement ambulatoire (CTA). Il s agit pour le ministre en charge de la Santé Publique de s informer sur les raisons qui bloquent le redémarrage des travaux du Centre de radiothérapie et aussi, de s assurer des conditions de travail du personnel du Centre de traitement ambulatoire. La délégation ministérielle recervant des explications dans un des Centres visités D entrée de jeu, le conseiller de coopération et d action culturelle à l ambassade de France, M. Nicolas Grouper, a souligné que les objectifs visés à travers ce fonds, qui sont, entre autres, la valorisation, le rayonnement, le rehaussement de la qualité de la création littéraire nigérienne; la préservation du patrimoine littéraire existant; la préservation de la diversité culturelle; la régulation et le soutien du marché. Cette stratégie de rayonnement de la littérature francophone, a indiqué le conseiller de Coopération et d Action Culturelle, ne pourra trouver sa force que dans la cohérence et l intervention commune des opérateurs des Etats nigérien et français, des métiers de la chaîne du livre. C est, a-t-il dit, un projet est axé sur l édition de la littérature et du documentaire, la conservation du patrimoine littéraire nigérien et la réimpression des ouvrages épuisés. Afin de lancer une politique de réimpression des fondamentaux des livres de référence sur l histoire du Niger, le projet pilote mettra en place un comité scientifique qui sera constitué du chef de département d histoire de l université Abdou Moumouni, d un représentant de l IRSH, des Archives nationales, du ministère de la communication et la Culture et du Centre Culturel Franco- Nigérien Jean Rouch. C est ce comité qui déterminera, à partir des listes d ouvrages d histoire épuisés, le corpus à réimprimer, en tenant compte de la question des livres rentrés dans le domaine public et ceux soumis encore au droit d auteur. Les ministères concernés devront s associer au projet en prévoyant des préachats de chaque titre afin d enrichir des bibliométriques scolaires, universitaires et publiques. Par ailleurs, a dit M. Nicolas Grouper, en matière de diffusion, les libraires Elh. Idrissa Hamani/ONEP reçu des informations sur le mode de fonctionnement du centre de la part de la directrice du centre, Mme Hadiza Kadri, et son personnel. Au niveau du Centre de traitement ambulatoire, les problèmes soulevés portent sur le vieillissement de certains appareils du laboratoire; l insuffisance des produits pour les infections opportunistes ; l insuffisance du matériel informatique afin de mettre le service en réseau pour une bonne gestion des données. A cela s ajoute, au niveau du laboratoire, un lancinant problème de climatisation. Après avoir reçu les doléances de l administration et du personnel du centre, le ministre a assuré qu il fera tout son possible pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Aissa Abdoulaye Alfary Conférence de presse sur le Fonds d Appui à l Edition Vers la réimpression des livres de reférence sur l histoire du Niger Une conférence de presse axée sur le Fonds d Appui à l Edition a été animée, jeudi dernier, au Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch, par MM. Nicolas Grouper et M. Mai Moustafa, respectivement conseiller de coopération et d action culturelle à l ambassade de France et conseiller au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. nigériens ont marqué une avancée en 2009 en créant leur propre association ; et certains de ces libraires sont déjà affilés à l association internationale des libraires francophones. Depuis cinq ans les libraires nigériens, en collaboration avec le Ministère chargé de la culture, l ambassade de France et le CCFN/JR, organisent la Caravanes du livre dont l objectif principal est d offrir aux populations nigériennes des livres à des prix abordables. Dans son intervention, le second conférencier, M. Mai Moustafa, a indiqué que le rôle de l Etat est essentiel à la structuration du secteur de l édition et que le secteur privé également y a un rôle important à jouer. Au début, a dit le conseiller du Ministère de la jeunesse, des Sports et de la Culture, on achetait des milliers d exemplaires qui étaient mis à la disposition de la population cible, et on recueillait leur appréciation. Mais, a-t-il souligné, cette pratique n est plus de mise ; à présent, c est un comité qui a été mis en place pour étudier l œuvre proposée, relever les erreurs et autres manquements. Mamane Abdoulaye
6 ANNONCES PROGRAMME INDICATIF DE DELESTAGE NIAMEY du 04 au 10 juillet 2011 NIGELEC remercie sa clientèle pour sa bonne compréhension et lui demande de considérer ses installations comme étant constamment en service.
Au cours d une cérémonie organisée à l occasion de la visite de la ministre, le gouverneur de la région de Tillabéry, le Général de Brigade Youssoufa Maiga, a relevé l intérêt général accordé à l éducation. Il a salué l initiative tendant à mettre un accent particulier sur la valorisation des ressources humaines pour atteindre l objectif de réduction de la pauvreté. Le gouverneur a ajouté que le Centre de Formation en Développement Communautaire offre une formation professionnelle aux jeunes des deux sexes. La région de Tillabéry compte au total trois centres situés à Ayorou, Filingué et Balleyara. 775 jeunes ont été formés dans ces différents centres, dont plus de 400 filles. «Ce qui leur a permis de s insérer sans grande difficulté dans le tissu socio économique de la région. L ambition de la région est d accroître le nombre de ces centres, ainsi que leurs filières pour répondre à la forte demande des populations. D ores et déjà, trois nouveaux centres viennent d être créés à Say, Téra et Youri», a souligné le Général de Brigade Youssoufa Maiga. Des propos qui ont été appuyés par ceux du Préfet de Filingué, M. Mahamadou Aboubakar Maidouka. Selon lui, les centres contribuent à rehausser le niveau de participation des jeunes et des femmes à l effort de développement local par la promotion des activités génératrices de revenus. L administrateur délégué de la Commune rurale de Tagazar, Mme Tassiou Mariama, a exprimé la fierté de la commune de disposer de ce centre qui prend en charge la jeunesse déscolarisée. Quant aux NATION Visite de la ministre de la Formation Professionnelle et de l Emploi au Centre de Formation en Développement Communautaire (CFDC) de Balleyara Une initiative salutaire pour les communautés rurales La ministre de la Formation Professionnelle et de l Emploi, Mme N Gadé Hadiza Noma Kaka, a effectué jeudi dernier, une visite au Centre de Formation en Développement Communautaire de la Commune rurale de Tagazar, situé à Balleyara. L objet de cette visite de la ministre est de constater le caractère opérationnel de ce centre qui a été réhabilité grâce au concours des partenaires au développement. Dans son intervention, M. Manuel Lopez Blanco a d abord précisé qu il est venu au Niger dans le cadre d une mission sous régionale qui va le conduire aussi en Algérie, au Mali et Mauritanie pour présenter aux autorités de ces pays, à la société civile et aux communautés locales, la nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme et le trafic dans le Sahel, «Stratégie Sahel» mise au point par l Union Européenne. M. Manuel a indiqué dans la note introductive que dans le cadre de l adoption d une stratégie pour la sécurité et le développement au Sahel, le conseil de l Union Européenne a demandé au SEAE de procéder à la présentation de «Sahel Stratégie» aux pays partenaires et pays associés et d en expliquer le contenu. Il a souligné que sa visite au Niger, au cours de laquelle il a rencontré les plus hautes autorités, entre dans cette logique. Selon M. Manuel Lopez, la «stratégie Sahel» de son organisation, a été initiée pour faire face au problème du terrorisme, de l insécurité, de la problématique de développement local, de la pauvreté, les conflits internes au pays et bien d autres défis additionnels et complexes liés aux préoccupations des populations des pays concernés à savoir les menaces terroristes au Sahel et le trafic international en tous genres qui se renforcent mutuellement. Un processus de réflexion avec les pays du Sahel a amené l Union Européenne à formuler et élaborer un cadre stratégique en guise de contribution aux stratégies nationales des pays. Le directeur chargé de l Afrique de l Ouest et du Centre du service Européen d action Extérieure (SEAE) a clairement signifié que cette «Stratégie Sahel» est une stratégie complémentaire à celles des pays concernés, et qu elle consistera à mobiliser davantage les ressources de l UE pour faire face à ces défis plus efficacement dans une synergie d actions de tous les partenaires. L objectif est de passer le plus tôt possible à l action sans attendre, à travers la mise en place d un plan d action pour le Niger en fonction des besoins du pays, a dit le responsable européen. Il s est félicité de la convergence de la vision régionale des quatre pays concernés qui ont mis en représentants de Sahel Agro Formation et de Aide et Action, qui sont les partenaires qui appuient ce centre, ils ont exprimé leur disponibilité à œuvrer pour la réduction de la pauvreté. La ministre et les partenaires au développement qui l accompagnent dans ce déplacement, ont visité les installations du centre de Balleyara. Ils se sont notamment rendus dans les ateliers de menuiserie, de mécanique rurale, d économie familiale et dans le jardin du centre. 49 apprenants dont 27 place un mécanisme de coordination commun en menant des opérations conjointes de plus en plus efficaces. Il a indiqué que l UE a salué la qualité de cette coordination et les moyens déployés pour faire face aux défis. Mais pour la recherche d une solution durable, il faut prendre en compte les besoins des populations, à savoir les opportunités économiques, l éducation, l emploi pour les jeunes. La stratégie Sahel se veut une stratégie inclusive qui prend en compte tous les aspects liés aux besoins tournant autour de quatre axes principaux. Le premier axe porte sur le développement, la gouvernance et la résolution des conflits. Il consistera à renforcer les actions de développement par la construction d infrastructures, la création des opportunités économiques, l amélioration de la gouvernance, la mise en œuvre de mécanisme de prévention et de gestion de conflits filles suivent leur formation dans ces ateliers. Le directeur du centre de Balleyara a relevé des problèmes relatifs au manque de formateurs, de moyens informatiques, de programme de formation, de clôture et d électricité. A l issue de cette visite, la ministre de la Formation Professionnelle et de l Emploi a indiqué que le centre de Balleyara avait rencontré d énormes difficultés, et était pratiquement en ruine. «Grâce à la vigilance de l autorité coutumière et à son communautaires. Parlant de l axe diplomatique, M. Manuel a dit qu il s agit d aider à la mise en place d une mission régionale commune pour les quatre pays. En troisième axe, «la Stratégie Sahel» mettra l accent sur les moyens pour renforcer les capacités des différents pays à faire face 7 dynamisme, en l occurrence le chef de canton du Tagazar, qui a fait des propositions à nos partenaires qui ont promptement réagi, le centre a été réhabilité. Ce qui a permis le démarrage de la formation au niveau des trois filières. J ai aussi constaté que les formations sont vraiment bien choisies par rapport aux réalités du milieu ; et le nombre d apprenants indique tout l intérêt qu eux et leurs parents accordent à cette formation. Nous sommes venus avec les partenaires qui ont aidé à la réhabilitation et à l équipement du CFDC. La stratégie actuelle met le développement rural au centre. Nous avons l intention de créer un Centre de Formation en Développement Communautaire dans chaque commune du Niger. Pendant les cinq années à venir, nous allons faire en sorte d arriver à cet objectif de 200 CFDC sur toute l étendue du territoire national», a conclu Mme N Gadé Nana Hadiza Noma Kaka. Oumarou Moussa, envoyé spécial Point de presse du directeur Afrique de l Ouest et du Centre du service européen d Action Extérieure Une stratégie de lutte efficace et efficiente contre le terrorisme et les trafics A l issue des rencontres qu il a eues avec les autorités nationales du Niger lors de sa mission de travail qu il effectue depuis le 28 juin dans notre pays, le directeur chargé de l Afrique de l Ouest et du Centre du service Européen d action Extérieure (SEAE), M. Manuel Lopez Blanco, a animé, mercredi dernier, dans l aprèsmidi, une conférence de presse au cabinet du Premier ministre. Le Conseil régional de Dosso a été officiellement installé, lundi dernier, sous la présidence du Gouverneur de la région, M. Amadou Babalé. La cérémonie s est déroulée en présence d une mission de supervision du Ministère de l Intérieur conduite par M. Mamane Zacky, des autorités administratives et coutumières, des députés nationaux et de nombreux invités. Dans l allocution qu il a prononcée à cette occasion, le Gouverneur de Dosso, M. Amadou Babalé, a transmis ses félicitations à tous les élus présents à la cérémonie pour le choix porté à eux. M. Amadou Babalé s est réjoui de la présence des femmes élues ce qui, a- t-il dit, dénote une avancée majeure dans l autonomisation de nos sœurs et leur détermination à œuvrer à tous les échelons de la vie nationale. Le Gouverneur de Dosso a saisi l occasion de cette installation du premier conseil régional de Dosso pour indiquer à l adresse des conseillers qu ils La ministre recevant des explications Installation du Conseil régional de Dosso mesurent l ampleur de la tâche qui les attend et tout l espoir que fond la population de la région en les choisissant pour la gestion de leurs affaires. M. Amadou Babalé les a exhorté à mériter cette confiance placée en eux en ayant toujours à l esprit l intérêt général. Le Gouverneur de Dosso a d autre part convié les conseillers régionaux à bannir toute opposition partisane et se consacrer à la recherche de solutions aux multiples préoccupations de nos laborieuses populations. C est pourquoi M. Amadou Babalé les a conseillés à plus de sagesse et de responsabilité dans le choix des hommes et des femmes qui auront la lourde responsabilité de présider l organe exécutif régional. La mission de supervision a dit en substance le Gouverneur de Dosso les aidera à mieux appréhender leur rôle pour une meilleure gestion du Conseil : Chaque acteur, représentant de l Etat, élus, chefferie traditionnelle et les services techniques, doivent jouer leur rôle dans le respect des lois et règlements en la matière. Aussi M. Amadou Babalé a demandé aux conseillers régionaux d être attentifs et assidus tout au long de la formation. Le Gouverneur de Dosso, en tant qu autorité de tutelle régionale, s est engagé à respecter dans le cadre strict de ses attributions, la place de chacun et ceci afin de garantir la stabilité si indispensable au bon fonctionnement de différents organes. Après un appel aux défis. Le dernier axe sur lequel s appuie la stratégie concerne la radicalisation violente, a dit le directeur chargé de l Afrique de l Ouest et du Centre du service Européen d action Extérieure (SEAE). Zabeirou Moussa Hima Mounkaila, élu président du Conseil Housseini Garba Yari/ONEP La table de séance lors du point de presse nominatif des 41 conseillers de la région de Dosso et membres de Droit, le Gouverneur les a officiellement installés dans l exercice de leur fonction. Un bureau de séance présidé par le doyen d âge des conseillers régionaux a été mis en place. L on procéda ensuite à l élection du président du Conseil régional. Un seul candidat, M. Hima Mounkaila, a déposé sa candidature. A l issue d un vote, il obtient 37 voix pour 3 non et 1 abstention. Le 1 er et le 2 ème vice-président du Conseil ont quant à eux obtenu chacun 30 voix sur 30, les onze (11) conseillers de l opposition ayant quitté la salle. Le Gouverneur de Dosso a félicité les élus et les a conviés au travail. Mahamane Amadou ONEP Dosso Ibro Youka /ONEP
10 SOCIETE Ordination d un nouveau prêtre dans l Archidiocèse de Niamey Mgr Michel Cartatéguy ordonne l abbé Dominique Souley Albarka L Archevêque de Niamey, Mgr Michel Cartatéguy a ordonné, samedi dernier dans la Cathédrale de Niamey, l abbé Dominique Souley Albarka, prêtre. Comme il est de tradition, chaque année, un ou plusieurs nouveaux prêtres sont ordonnés et prennent fonction dans l archidiocèse. Ce sont des jeunes nigériens qui choisissent librement cette mission du Christ. Dans son homélie, l Archevêque de Niamey, a précisé que le Christ a voulu communiquer son Unique Sacerdoce à des hommes ordinaires comme nous le sommes et comme l est notre frère Dominique. «Le Concile Vatican II parlant du sacrement de l ordre réaffirmait que par l onction de l Esprit-Saint le prêtre est marqué par un caractère spécial et qu il est ainsi configuré au Christ- Prêtre afin de le rendre capable d agir au nom du Christ-Tête en personne», a continué Mgr Michel Cartatéguy Selon l Archevêque, Dominique n a pas pris l initiative par lui-même d être prêtre. Certes, il a entendu l appel à le devenir mais sa réponse a été confirmée par l Eglise qui aujourd hui l appelle à devenir prêtre. Reprenant l évangile du bon berger, Mgr Michel Cartatéguy indique que Jésus se présente comme le vrai berger. Un berger à la fois qui veille sur les brebis et qui les protège dans l enclos et celui qui les fait sortir de l enclos pour les conduire à la recherche de nourriture en saison sèche et vers les verts pâturages en saison hivernale. S adressant au prêtre Dominique Souley, l Archevêque de Niamey, lui dit qu il n y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu on aime. Et si Dominique Souley veux ressembler au vrai pasteur qu est le Christ, il lui a précisé les différentes actions à faire. Pour l Archevêque, ce n est pas un programme, c est une offrande et même un sacrifice du jeune prêtre. «Dominique a trouvé luimême la réponse dans les conseils que Paul donnait à ses frères qui avaient un ministère dans les premières communautés chrétiennes et que nous avons lu tout à l heure en deuxième lecture : «Fils bien aimé, sois pour les croyants un modèle par ta façon de parler et de vivre, Lors de l ordination du nouveau prêtre par ton amour et ta foi, par la pureté de ta vie.» Voilà des conseils clairs, simples, directs, sans ambiguïté. Sois un modèle. On ne te demande pas si tu as obtenu de grands diplômes théologiques au Séminaire mais on te demande d être un exemple parfait. Fidèle en tout, chaste en amour, persévérant dans la conduite, vrai dans l enseignement.en ne négligeant le don de Dieu qui est en toi», a-t-il dit. Le Père Dominique Souley Albarka a été nommé Vicaire à la paroisse St Jean Marie Vianney de Gaya. Son Archevêque, Mgr Michel Cartatéguy, lui précise que là-bas, personne ne le connaît et qu il ne connaît personne. «Dès ton arrivée on te testera, on te regardera, on surveillera tes fréquentations et les lieux de tes fréquentations, on scrutera tes faits et gestes, on t écoutera avec peut-être bienveillance mais aussi avec un sens critique pour voir si ce que tu dis, ce que tu prêches est en conformité avec ta vie de tous les jours. On te tendra aussi peut-être des pièges pour connaître tes faiblesses. Dis à tous par l exemplarité de ta vie que tu ne négliges le DR don de Dieu qui est en toi. Certes les tam-tams seront là pour t accueillir mais ils se tairont pour laisser place à l ordinaire de tous les jours. C est dans cet ordinaire que tu devras être un modèle et un exemple et tu le seras si tu es un homme de prière. Le prêtre est né de la prière. Avant de choisir ses Apôtres Jésus a prié et il a prié toute la nuit. Plus c est important, plus il prie. C est dans le cœur à cœur avec Jésus, dans ce buisson ardent de la prière que le prêtre doit se laisser pénétrer par son Dieu qui est un feu dévorant», a dit Mgr Michel Cartatéguy. A propos de l ordination, il faut retenir que l onction de l Esprit Saint marque le prêtre d un caractère spirituel indélébile ; elle le configure au Christ-prêtre et le rend capable d agir au nom du Christ-Tête. Coopérateur de l ordre épiscopal, il est consacré pour annoncer l Évangile, célébrer le culte divin, surtout l Eucharistie, dont il tire la force pour son ministère, et pour être le pasteur des fidèles. M. S. Abandé Moctar CENTRE AFRICAIN D'ETUDES SUPERIEURES EN GESTION AVIS DE RECRUTEMENT n 07-011/CESAG/DG Le Centre Africain d'etudes Supérieures en Gestion (CESAG) est un établissement public international appartenant aux Etats membres de l'union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Les activités principales du CESAG sont l'enseignement, la recherche, l'organisation de séminaires et la consultation. Pour la rentrée académique 2011-2012, le CESAG recrute des enseignants dans les spécialités suivantes: -Finance ; -Comptabilité et Contrôle de Gestion ; -Marketing / Communication; -Gestion des Ressources Humaines. ACTIVITES PRINCIPALES Enseignement a.assurer les enseignements, les évaluations et l'encadrement des étudiants b.elaborer ou superviser la confection des syllabi et autres documents pédagogiques (notes de cours, études de cas, codex,...) c.encadrer et évaluer les mémoires d.participer à la préparation pédagogique des concours d'entrée au CESAG e.participer aux activités du Comité Pédagogique f.coordonner les activités d'enseignement des enseignants associés. Recherche Capacité à mener ou participer à : a.des activités de recherche b.la publication d'articles de recherche et d'ouvrages c.la conception de matériel pédagogique. Consultation Capacité à : a.initier et mener des activités de consultation pour les organisations publiques, privées, internationales, les ONG, b.concevoir et animer des séminaires et ateliers. PROFIL RECHERCHE -Etre ressortissant d'un des pays membres de l'uemoa -Etre titulaire du Doctorat d'etat ou du Doctorat de nouveau régime en Sciences de Gestion ou, à défaut, être Doctorant devant soutenir au plus tard dans douze mois (un rapport du Directeur de thèse fera foi de l'état d'avancement de la thèse) ; -Avoir une expérience confirmée d'au moins cinq ans dans l'enseignement au niveau universitaire ou post-universitaire ; -Avoir une bonne maîtrise du français et de l'outil informatique ; -Aptitudes pédagogiques avérées, capacité à développer la recherche appliquée, bonne capacité de communication orale et écrite, capacité d'analyse et de synthèse, excellentes qualités relationnelles, capacité à travailler en équipe et dans un environnement multiculturel. PIECES A FOURNIR Le dossier de candidature indiquant la spécialisation et comprenant : i.une lettre de motivation ii.un curriculum vitae iii.un certificat de nationalité iv.les copies certifiées conformes des diplômes v. Les attestations ou certificats de travail. Doit être déposé au plus tard le 20 juillet 2011 au CESAG à l'attention du Chef du Service des Ressources Humaines, B.P. 3802 Dakar - Sénégal Tél. : +221 839 73 60 Fax: +221 821 3215 E-mail: courrier@cesag.sn Site internet : www.cesag.sn